Au CRIM, les projets internes sont bien plus qu’un simple volet de recherche. Ils incarnent une philosophie d’innovation continue, un engagement envers l’excellence technologique et une volonté de contribuer activement à l’évolution de l’industrie.
Un projet interne est une initiative menée à l’interne par les équipes de recherche et développement, en dehors des mandats clients. Ces projets ont pour vocation de renforcer l’expertise au sein du CRIM, d’explorer des technologies émergentes et de développer des outils ou des méthodologies qui serviront à mieux accompagner nos partenaires industriels.
Ils sont financés et pilotés en interne, avec une grande liberté d’exploration, et permettent aux chercheurs de rester à la pointe de l’innovation tout en contribuant au rayonnement scientifique du CRIM. Ces projets sont aussi un terrain fertile pour la collaboration, l’expérimentation et la valorisation des connaissances.
Comme le souligne Martin Sotir, Architecte IA et responsable du programme des projets internes du CRIM, ces projets sont « aussi anciens que le CRIM » et ont toujours eu pour objectif principal de nous maintenir à jour dans un domaine en perpétuelle transformation.
«Nous avons une mission de desservir les entreprises [dans leur stratégie d’innovation], donc nous devons rester constamment à jour », explique-t-il.
Cette posture proactive a permis au CRIM de traverser des moments charnières de l’évolution de l’IA, comme l’émergence du deep learning en 2014, qui a marqué un tournant pour notre équipe en vision artificielle. « À ce moment-là, on s’est dit : c’est fini les approches traditionnelles, il faut plonger dans l’apprentissage profond », se rappelle-t-il.

Plus récemment, l’arrivée de l’IA artificielle générative a exigé une nouvelle adaptation. Dès 2018, puis avec l’arrivée de GPT-3 en fin 2019, les équipes ont commencé à anticiper les applications industrielles de ces technologies. Ces projets interne ont ainsi permis de garder une longueur d’avance, tout en consolidant notre mission d’accompagnement des entreprises.
Mais l’ambition des ces projets ne s’arrête pas à la veille technologique. Ils visent aussi le rayonnement scientifique, en contribuant à des projets de recherche appliquée, à l’évaluation rigoureuse des algorithmes d’intelligence artificielle et à la création d’outils concrets. Parmi ceux-ci, on retrouve ainsi des plateformes et outils qui permet de traiter des données géospatiales et climatique selon les standards du domaine (OGC, STAC).
… nous devons rester constamment à jour.
Ces projets sont aussi des lieux de collaboration intense. Le livre blanc produit sur l’IA de confiance en est un exemple marquant.
« On était une quinzaine à y avoir participé. Cela a été un grand effort collectif, soutenu pleinement par la direction », raconte Martin Sotir. Ce document permet non seulement de communiquer sur la qualité de nos systèmes, mais aussi de pousser nos pratiques internes plus loin.
Ces projets sont également l’occasion d’explorer des sujets de recherche plus pointus. Martin Sotir mentionne notamment la quantification de l’incertitude dans les prédictions des modèles d’apprentissage automatique, un sujet qu’il a exploré cette année avec un stagiaire, appliqué aux grands modèles de langage (LLM). Ces thématiques, bien que spécialisées, nourrissent l’ensemble des champs d’intérêt du CRIM.
Actuellement, treize projets internes sont en cours, couvrant une grande variété de sujets et mobilisant toutes les équipes de recherche et développement. Ces projets sont unis par une volonté commune de bâtir des repères fiables pour l’industrie, fondés sur une évaluation robuste et des besoins concrets.
Ces projets constituent une base solide pour bâtir la confiance, tant à l’interne qu’à l’externe, et pour continuer à faire du CRIM un acteur clé de l’intelligence artificielle appliquée.
Vous pourrez découvrir l’étendue de nos projets et les acteurs qui les mènent dans les prochaines semaines sur le blogue du CRIM.